Exposition Le vrai voyage, de Gandini et Scichilone.

Le lac l’hiver

« Le vrai voyage, ce n’est pas de chercher de nouveaux paysages mais un nouveau regard », écrivait Marcel Proust. Pour Marina, le voyage à destination de la vie d’adulte va lui permettre d’enfin découvrir qui elle est.

Aujourd’hui, son voyage passe par Annecy…

Marina est l’héroïne de la bande dessinée La Vie d’adulte (First, 2022). Scénario Adriansen, dessin & couleur Scichilone & Gandini

Vous pourrez découvrir l’exposition Le vrai voyage, à l’hôpital CHANGE de Metz-Tessy à partir du 3 avril 2023 !

Au parc
Au café
En balade

Laurent Fiorese

Après avoir peint la Joconde, inventé le mouvement perpétuel et écrit la théorie des épicycles de Ptolémée, Laurent Fiorese décide de prendre du recul et s’en va vivre au Tibet avec les moines Shaolin afin d’atteindre la spiritualité.

Quelques Chakras plus tard, il parcourt la Californie et décroche le jackpot à Las Vegas mais il s’enfuit, poursuivi par un mari jaloux. Il fait alors la rencontre des extra-terrestres, découvre le st Graal et invente le vaccin contre le sida qu’il oublie aussitôt après avoir décuité. Il se lance dans le domptage de limaces pour le cirque Pinder ; puis épouse des sœurs jumelles siamoises manchottes et polyglottes avec qui il commet le péché d’adultère. C’est alors qu’il découvre la Haute-Savoie dont les montagnes lui rappellent la Cordillère des Andes au Tibet. C’est dorénavant devant sa planche à dessin qu’il livre des théories de retour à la nature sous les traits de Roger et Fernand, ses personnages qui sont l’incarnation de la sagesse populaire… Il en a fallu du temps…

Source : BD Gest

Pour retrouver toute la bibliographie de Laurent Fiorese, c’est par ici.

Sa dernière publication :

Bannister

Bannister est né en 1973. À 17 ans, il quitte son lycée pour aller faire du dessin dans la ville d’à côté. Un petit diplôme plus tard, il passe un an à l’école Émile Cohl qu’il quitte en courant pour des jobs moins créatifs mais plus nourrissants… En 1998 il participe à la création d’une start-up web, encore vivante de nos jours, chose incroyable. En 2002, il ressort ses crayons pour aller faire de la BD, métier beaucoup plus créatif mais moins nourrissant. Son premier album « Félicité Bonaventure » voit le jour en 2004, mais patatra, la série est arrêtée quasi dans la foulée. Parallèlement, il se met à collaborer à l’anthologie « Flight », aux USA, et à divers petits projets de-ci, de-là. En 2007, « Les Enfants d’ailleurs » sont accueillis chez Dupuis où ils trouveront chaleur, créativité et nourriture en abondance.

Finalement, tout finit bien. Ou plutôt, tout commence bien ! « Le passage », premier tome des Enfants d’ailleurs par Bannister et Nykko, s’est vu décerner le prix Jeunesse 2007, par un panel de jeunes lecteurs, au festival BD de Lyon. Tout en poursuivant, Les enfants d’ailleurs, dont le second cycle vient de se terminer, Nicolas Bannister dessine une autre série, Tib et Tatoum, dans la célèbre collection Tchô ! chez Glénat.

Bannister vit à Annecy.

Source texte : Dupuis

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Sa dernière publication :

Mademoiselle Caroline

Mademoiselle Caroline a toujours été dessinatrice. Très jeune, elle réinvente la vie de ses voisins avec ses « immeubles animés » qui suivent le quotidien de petits personnages. À 12 ans, elle écrit déjà de véritables scénarios avec héros et aventures sur le modèle du Club des 5.

Sans cesse accompagnée de ses carnets à dessins, elle poursuit des études d’art pendant cinq ans à l’ESAG (École Supérieure d’Arts Graphiques). Grâce à cette formation de graphiste, elle travaille 6 mois dans la publicité mais abandonne rapidement, préférant se consacrer à sa véritable passion : l’illustration. Rapidement repérée, elle commence à travailler pour le magazine Elle. Si sa culture BD est plutôt restreinte, avoue-t-elle, elle est fière du rapprochement souvent fait entre ses dessins et ceux de Claire Bretécher, artiste qu’elle admire.

Voyageuse, elle espère également pouvoir bientôt s’inspirer de Guy Delisle, en exploitant les carnets de voyage qu’elle tient à chacun de ses déplacements. En attendant que ce projet se concrétise, elle adapte Touriste de J. Blanc Gras en bande dessinée. Mais surtout, elle livre ses carnets les plus intimes en publiant notamment Enceinte (2010), Maman (2011), Quitter Paris (2012) et Je commence lundi (2013) aux éditions City. Avec Chute libre, elle poursuit ce périple au cœur de son intimité.

Mademoiselle Caroline vit en Haute-Savoie.

Source texte : Delcourt / Photo : Babelio

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Son dernier ouvrage :